LES HUILES VEGETALES ??
Elles ont la particularité d’accélérer le transit en provoquant des diarrhées. Elles ne conviennent pas du tout au tube digestif du carnivore. A l’exception des chats ou chiens mal nourris qui se trouvent constipés du fait de leur mauvaise alimentation.
Bannissez donc les huiles végétales de l’alimentation de votre chien, de votre chat, et vous lui éviterez des diarrhées et bien des déconvenues.
LES HUILES DE POISSONS, SAUMON? ETC.. ??
Oui, mais pas n’importe quelle HUILE.
Vous êtes nombreux à penser que toutes les huiles de saumon du commerce ont les mêmes propriétés que notre huile oméga 3-6-9. ERREUR !!
Je vous livre ici un tableau comparatif puis, dessous, quelques explications qu’on ne vous donne jamais.
Tableau comparatif de la composition |
Huile oméga 3-6-9
|
Huile de saumon |
Acides gras oméga-3-6-9 |
36.3 % |
29.1 % OMEGA 3 |
Acides gras saturés |
17.3 % |
24.2 % |
Acide gras mono-insaturés |
21.6 % |
38.9 % |
Acides gras poly-insaturés |
57 % |
36.3 % |
Acide gamma-linoléïque |
4.4 % |
0.1 % |
L’intérêt de l’huile Oméga 3-6-9 réside dans:
– le taux élevé d’acides gras oméga 3-6-9
– les faibles teneurs en acides gras saturés et mono-insaturés
– la forte concentration d’acides gras poly-insaturés et d’acide gamma linoléique.
De plus, notre huile oméga 3-6-9 est exclusivement composée de poissons sauvages. Aucun poisson d’élevage n’entre dans sa fabrication, pour la raison que les poissons d’élevage, de même que les saumons d’élevage, sont vermifugés avec de l’ivermectine.
Pourquoi notre réticence à l’égard de l’ivermectine?
Si nous attirons votre attention sur cette molécule, c’est parce que la sphère vétérinaire rapporte que le système nerveux central de certaines races de chiens y est particulièrement sensible.
Les races concernées sont, entre autres: les colleys, shetlands, border collies, bergers australiens, bobtails, bergers blancs suisses, parfois les bergers allemands, les teckels, whippets à poils long….. Tous les chiens de ces races ne sont pas à risque; seuls ceux porteurs d’une mutation génétique sur le gène MDR1 (multi-drug resistance) qui code la glycoprotéine P ont une possibilité de voir leur barrière hématoencéphalique (passage des nutriments du sang vers les neurones) rendue perméable à cette molécule à visée antiparasitaire. Celle-ci se stocke dans le système nerveux central et cause divers symptômes révélateurs d’une ataxie qui se prolonge par un coma puis la mort de l’animal.
Il existe un test de dépistage génétique de la sensibilité du chien à cette molécule que votre vétérinaire saura pratiquer.
Les chiens sensibles à l’ivermectine le sont parfois en même temps à d’autres molécules à but thérapeutique: anti-diarrhéique (lopéramide), antiacides/anti-histaminiques de type H2 (cimétidine, ranitidine), prokinbétiques (dompéridone), cardiotoniques (digoxine, digitoxine, quinidine), immunodépresseurs (ciclosporine), anticancéreux (doxorubicine, vincristine, vinblastine, mitoxatrone), corticoïdes (dexaméthasone), antibiotiques (érythromycine), la morphine, d’autres vermifuges composés. La liste est longue et les molécules citées sont souvent utilisées par les vétérinaires… (d’où l’intérêt du dépistage).
Aussi, par prudence, en absence de dépistage ciblé, conseillons-nous l’usage de l’huile oméga 3-6-9 qui n’a aucune contre-indication